Dans la région de Gatineau, les dommages causés par les inondations sont évalués en fonction de plusieurs catégories. Ni les personnes, ni leur bien et encore moins l’environnement ne sont épargnés.

Les dommages sur les personnes

Les personnes victimes des inondations ne sont pas tranquilles. Psychologiquement, elles manifestent une réaction troublée. Le fait de perdre les objets personnels qui vous sont chers peut entraîner des traumatismes à long terme. Selon les professionnels de la santé, les victimes des catastrophes naturelles sont vulnérables à l’anxiété, à une réaction du stress post-traumatique et à une forte dépression. Elles s’interrogent sur les moyens de nettoyage de leur maison et surtout des modalités de reconstruction. Les personnes victimes de ce type de catastrophe se trouvent dans l’obligation de procéder au déménagement. Il s’agit d’une situation inconfortable. Elles se retrouveront chez des amis ou des parents. Pour ceux qui ont assez de moyens financiers, elles retrouveront leur refuge dans les auberges. Le déplacement a des conséquences néfastes sur leur éducation, leur travail ou leur bien-être.

Les dommages sur les biens

Les inondations entraînent les nombreuses pertes des biens. Les objets des valeurs peuvent être emportés, les chaises, les documents et les appareils électroménagers qui se retrouvent dans les maisons inondées sont endommagés. Le ministre canadien de la Sécurité publique ordonne toujours que les meubles, les objets de la maison qui sont en contact avec les eaux provenant des inondations soient jetés. Les bâtiments ne sont pas épargnés. Car ils seront exposés à un taux d’humidité très élevé. Les activités économiques de la région se trouvent en réduction. Car les magasins, les boutiques et les bureaux ne seront plus accessibles. La productivité de la région sinistrée devient alors nulle.

Les dommages sur l’environnement

Les inondations rendent les terres boueuses et parfois inexploitables. Les agriculteurs sont les premiers à subir les catastrophes des inondations. Car en plus de la perte de leur récolte, ils auront du mal à retrouver le potentiel de la terre arable. L’environnement doit être reconstruit et présenter un nouveau visage. La biodiversité se trouve également menacée. Plusieurs animaux seront asphyxiés et l’équilibre de la flore et de la faune sera perturbé. Étant sous l’eau, plusieurs animaux inondés ne peuvent pas survivre.

Pour réduire les dommages causés par l’inondation, l’homme doit assurer une parfaite maîtrise sur l’environnement. Il doit contrôler les moyens de canalisation de l’eau et déterminer les zones constructibles.

Selon l’emplacement géographique de certaines régions, les catastrophes naturelles peuvent être plus ou moins fréquentes. Dans la région de Gatineau, les inondations sont les plus fréquentes.

Elles sont à l’origine des glissements de terrain, de l’accompagnement d’un incendie et de la coulée de boue. Les tempêtes et les orages sont observés durant cette forme d’inondation. La hauteur de la submersion peut dépasser 70 cm et présents même si leur taux est faible. C’est le cas de l’incendie.

Les motifs naturels de l’inondation

Plusieurs raisons peuvent expliquer la survenance de ce type de sinistre. L’être humain est affaibli devant les phénomènes naturels. C’est le cas de la hausse de la pluviométrie qui peut se traduire en une pluie torrentielle. Cela aboutit à la création d’une inondation qui devient incontrôlable. Une autre manifestation peut se traduire par le glissement de terrain. Cette situation modifie alors l’orientation de l’écoulement des eaux et la catastrophe survient.

Les motifs humains de l’inondation

Les activités de l’homme peuvent aussi être la source de l’inondation. Lorsque les travaux de drainage ne sont pas bien effectués, les eaux peuvent rechercher d’autres moyens de circulation et cela provoquera une inondation. Les personnes qui ne respectent pas les règles de construction et s’installent dans les zones marécageuses sont aussi vulnérables à ce type de catastrophe. Les constructions anarchiques des barrages sont aussi à l’origine de la désorientation de l’écoulement des eaux. Les établissements d’écluses qui ne sont pas contrôlés réduisent les pentes du relief et forment un obstacle à l’évacuation naturelle des eaux.

Les manifestations des inondations

Pour contrôler les inondations, il faudrait nécessairement connaître les différentes manifestations. Tout d’abord, l’inondation peut être lente ou brutale. Lorsqu’elle est lente, elle entraîne des dommages maîtrisables. D’autres sinistres sont aussi brutaux et ils sont à l’origine de nombreuses pertes. Ce sont les inondations qui peuvent passer une semaine ou plus.

Les modalités de prévision

Pour contrôler et maîtriser les inondations et les sinistres, le gouvernement canadien fournit des efforts pour améliorer la canalisation des eaux. Il crée des zones vertes permettant de concourir au secours des sinistrés. Il sensibilise la population en prévoyant des plans d’urbanisme favorables à l’écoulement des eaux pluviales.

Lorsqu’une région est connue par sa vulnérabilité aux sinistres, il est plus facile de prévenir les dommages d’un tel phénomène. À Gatineau, les mesures sont donc prises pour réduire dans la mesure du possible les dommages occasionnés par les inondations incessantes.

Dans la région de Gatineau, les inondations menacent sérieusement la population. Cette inondation est loin de s'arrêter. D'après les informations météorologiques, il est prévu une forte pluviosité dans les jours à venir. Sur les zones qui sont déclarées sinistrées, la force de l'ordre interdit leur accès par les personnes curieuses. Seuls les professionnels en sauvetage et en nettoyage après sinistre peuvent se déployer sur la zone protégée. Pour contrôler la situation, les autorités ont décidé de réviser le plan d’urbanisme de la région, de contrôler la pluviométrie et d’informer la population. Ce sont les trois mesures indispensables à la sécurisation de la région.

En matière de révision du plan d’urbanisme

Les nouvelles canalisations municipales et le renforcement des drainages seront intégrés dans les constructions. Les routes seront plus larges et il existera plusieurs dessertes dans les secteurs résidentiels et industriels. La nouvelle planification cherchera donc à éliminer toutes les venelles et les zones enclavées. Toutes les résidences sinistrées seront reconstruites dans les conditions qui permettront d’éviter les nouvelles catastrophes. Le choix des matériaux de construction doit également être réorienté.

En matière de contrôle de la pluviométrie

Les autorités vont installer un centre météorologique qui sera destiné à étudier et à examiner les conditions atmosphériques de la région. Le centre sera équipé des instruments modernes d’évaluation et d’analyse. Cela permettra d’obtenir les informations les plus justes afin de prendre les mesures de sécurité au moment opportun. Le centre permettra donc de prévenir les catastrophes naturelles.

En matière d’information

Les chaînes de radio et de télévision vont dorénavant effectuer des programmes spécialisés afin d’informer la population. D’autres chaînes privées seront consacrées à l’étude des changements météorologiques que connaît la région de Gatineau. Par le phénomène d’information, la population sera toujours prudente. Les autorités administratives et les agents de l'ordre public ne ménagent aucun effort pour apporter un secours considérable à la population. Pour les autorités, leur intervention est marquée par la distribution des sacs de sable, la délimitation des zones sinistrées et l'information du public sur l'évolution de la situation. Pour la force de l'ordre, elle veille au respect des orientations fournies par l'administration. Elle apporte leur soutien à la population en protégeant leur bien.

Avec le concours de tous les acteurs, la région sera préservée dans les années à venir des dommages liés à l’inondation. Malgré la situation géographique défavorable, le réaménagement des constructions et la canalisation des eaux pluvieuses permettront de préserver la population.